Améliorer les instruments de financement européen: l’AECM et l’UEAPME présentent leurs propositions pour la révision à mi-parcours de l’Union européenne

Bruxelles, 26 janvier 2017 – À l’occasion de la prochaine révision à mi-parcours de COSME et InnovFin, l’UEAPME (l’Union européenne de l’artisanat et des PME) et l’AECM, organisme-cadre des établissements de garantie en Europe, publient aujourd’hui un document de synthèse conjoint détaillant leurs demandes pour améliorer les instruments de garantie. Lors du point de presse commun sur le sujet, le président de l’UEAPME, Ulrike Rabmer-Koller, a déclaré que « l’accès au financement reste l’un des plus grands challenge pour les PME principalement à cause de la difficulté à accéder aux garanties, c’est pourquoi nous avons besoin de ces établissements de garantie ». Le président de l’AECM, Bernhard Sagmeister, a expliqué que les établissements de garantie nationaux couvrent mieux le marché que les start-up et les entreprises axées sur la croissance, qui sont les groupes cibles les plus importants. Les établissements de garantie sont très proches de leurs clients et connaissent les conditions du marché local et le secteur financier local. Les établissements de garantie nationaux peuvent donc créer une valeur ajoutée supplémentaire en offrant des services de consultances et des services réseaux. »

Accéder au financement est reconnu comme l’un des challenges les plus importants auquel les PME font face, principalement  à cause de la difficulté qu’elles éprouvent à accéder aux garanties. Les institutions de garantie sont là pour résoudre ce problème en fournissant des garanties aux projets économiquement viables. L’Union européenne soutient les institutions de garantie grâce à des instruments financiers européens sous forme de contre-garantie. Les programmes les plus largement utilisés sont COSME (Programme de l’Union européenne pour la compétitivité des entreprises et des PME) et InnovFin (Programme de Financement européen pour l’innovation). De plus, les PME sont soutenues par les instruments financiers du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) et en conséquence, l’UEAPME et l’AECM soutiennent complètement la prolongation et l’extension du FEIS.

L’UEAPME et de l’AECM voudraient surtout que les contre-garanties (c’est-à-dire avec implication des établissements de garantie) soient fournies à des conditions plus avantageuses que les garanties directes (c’est-à-dire sans implication des établissements de garantie). D’un point de vue macroéconomique, une contre-garantie a un meilleur effet sur l’innovation, la croissance et l’emploi. De plus, l’implication des établissements de garantie rend l’utilisation des fonds publics plus efficace à cause des effets de levier plus importants générés lors de l’utilisation des contre-garanties. C’est conforme également aux résultats d’une étude menée par la KPMG de Rome sur «L’importance des intermédiaires financiers dans le financement des PME et l’évaluation des différents effets économiques et particulièrement des instruments financiers européens à la lumière des contrats de garantie directe vs contrats de contre-garantie (2017)

Une autre requête fondamentale de l’UEAPME et de l’AECM était que le législateur européen s’assure que COSME et InnovFin reçoivent des ressources financières suffisantes. Le secteur de la garantie estime une demande pour COSME uniquement d’au moins 6 milliards d’euros d’ici à la fin de 2020.

Comparées au fonds initial envisagé pour COSME, les ressources financières ont plus que doublé grâce notamment au financement fourni dans le cadre du FEIS.

Lien pour le document de synthèse conjoint : http://aecm.eu/communication/positions-papers/

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Photo credit: Dieter Michael Grohmann/ UEAPME